top of page

Honneurs et postérité

​

Guynemer s'inspirait de l'ancienne chevalerie lors de ses combats aériens. Ainsi Ernst Udet, qui deviendra l'as no 2 allemand, racontera comment Guynemer l'avait épargné alors que sa mitrailleuse s'était enrayée,

​

Le 19 octobre 1917, la chambre des députés vote à l'unanimité la résolution suivante :

« La Chambre invite le Gouvernement à faire mettre au Panthéon une inscription destinée à perpétuer la mémoire du capitaine Guynemer, symboles des aspirations et des enthousiasmes de la nation. »

​

Le 25 octobre, le Sénat vote à son tour la résolution suivante :

« Le sénat, s'associant à l'hommage rendu par le Gouvernement et la Chambre des députés pour glorifier, par une inscription au Panthéon, la mémoire du capitaine Guynemer, héros de l'air, salue en sa personne l'esprit de sacrifice, d'abnégation et d'énergie de tous les combattants de toutes les armées de la République qui, depuis plus de trois ans, sont tombés pour la patrie. »

​

Le 30 novembre 1917, au camp de Saint-Pol-sur-Mer d'où il prit son dernier envol, la Ire Armée et le 2e groupe aéronautique sont rassemblés par le général Anthoine pour saluer sa mémoire au moment où ils quittent ce théâtre d'opération; à cette occasion sont décorés le capitaine Heurtaux et le sous-lieutenant Fonck; ce dernier (qui deviendra « l'as des as » en dépassant Guynemer de 21 victoires) est celui qui a abattu le lieutenant Wissemann, qui revendiquait la victoire sur Guynemer.

​

« C'est pour affirmer devant nos drapeaux, pris à témoin, cette continuité assurée et nécessaire que je tiens à remettre, dans cette cérémonie même, sous l'égide de la mémoire de Guynemer, sous son invocation, à deux d'entre eux, à deux des plus rudes lutteurs, des distinctions qui sont à la fois le prix du passé et le gage de l'avenir ! »

​

« Élevons nos cœurs, unis en une pensée fraternelle d'admiration respectueuse et reconnaissante pour le héros que la première armée n'oubliera jamais, pour son héros dont elle était si fière, et dont la grande ombre planera toujours dans l'Histoire sur le souvenir de ses actions en Flandre. »

​

Dans les années 1920, les cinq as belges (Jacquet, Willy Coppens de Houthulst, Edmond Thieffry, André de Meulemeester et Jan Olieslagers) lui érigèrent une stèle commémorative à proximité du lieu présumé de sa chute à Poelkapelle.

​

L'École de l'Air de Salon-de-Provence a fait sienne la devise de l'Escadrille des Cigognes : « Faire face », et l'Armée de l'air évoque son souvenir tous les 11 septembre par une prise d'armes sur ses bases aériennes dont deux portent son nom à Paris (état-major) et Dijon. À cette occasion est lue la dernière citation de Guynemer :

« ... mort au champ d’honneur, le 11 septembre 1917. Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable, qui exaltera l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations. » — Général Paul Anthoine

​

Georges Guynemer eut une liaison avec la diva Yvonne Printemps. Dans la biographie qu'il lui consacra, Jules Roy laisse entendre que Guynemer aurait eu un fils d'une certaine Mme de Cornois, né en 1916.

​

Source Wikipédia - 30/11/2017

bottom of page